Gaëtan Bille, le rouleur facétieux
Profite de ton talent pour te spécialiser dans le prologue (Jelle Vanendert)
Une victoire au sprint devant Démare
Année 2011. Seize coureurs dans l’effectif, tels qu’Olivier Pardini, Jonas Van Genechten, Christophe Prémont ou encore Robin Stenuit, Gaëtan intègre le milieu pro dans un projet expérimental wallon. Et il est déjà ravi: « Pour la première fois, je suis aligné sur des courses en France, des 2.2; l’année avant, au Pesant, les épreuves les plus ronflantes, c’était le Triptyque ardennais, la Flèche Ardennaise, le Tour de Liège, qui étaient déjà d’un bon niveau, mais c’était sans comparaison aucune avec les courses internationales. Pour taper dans l’oeil d’un recruteur, gagner le Tour de Liège, c’était insuffisant« .
Pour être à la hauteur du programme UCI qui va s’offrir à lui, Gaëtan effectue une préparation hivernale de tous les diables. Et les résultats ne se font pas attendre... Il remporte trois victoires dont une étape de la Rhône-Alpes-Isère Tour, dans laquelle était notamment aligné un certain Thibaut Pinot, à l’époque où la Française des Jeux était redescendue d’un échelon. « Je gagne aussi le Tour de l’Oise devant Arnaud Démare, plutôt une belle référence et une course de coupe de Belgique, Zellik-Galmaarden ».
Ces très belles performances ne passent évidemment pas inaperçues et c’est l’armada Lotto qui se montre la plus persuasive pour s’attacher les services du jeune talent gaumais… « Avec le recul, je me dis que cette année 2011 a vraiment été charnière. Soit tu gagnes, tu convaincs et tu passes à l’étage supérieur, soit tu reprends des études ou tu travailles« . Et entre 2010 et l’aube de la saison 2012, Gaëtan a réussi à franchir des paliers de manière assez stupéfiante. « Le meilleur exemple, encore dans le peloton aujourd’hui, pour moi, c’est Oliver Naesen ! Le mec, il a d’abord fait des études, puis il a éclos à partir de 24 ans: de Cibel, il est passé chez Topsport, il fait 30e du Tour des Flandres, et l’année suivante, « bam », le World Tour. Il arrive sur le tard, mais il enchaine vite les performances, un peu comme Roglic, qui lui aussi a un parcours atypique ».
Gaëtan signe chez Lotto, une équipe auréolée d’une saison fantastique et folle, celle qui consacre un Philippe Gilbert gargantuesque. « Ce qu’il était parvenu à faire était tout simplement prodigieux. Numéro 1 mondial, il avait tout raflé. Au fil des semaines, on suivait ses exploits avec ferveur et il nous tirait tous vers le haut« .
Chez Lotto, Gaëtan devient un rouleur
Lorsque Gaëtan arrive chez Lotto, le « Phil » vient d’être transféré à la BMC et tout le groupe accuse un peu le coup. Le jeune Bille découvre un autre monde… « Cela n’a plus rien à voir avec ce que j’ai connu dans l’équipe Wallonie-Bruxelles, où l’environnement était plus familial, et où on ne parlait que le français. Lotto, c’est une grosse usine internationale, focalisée sur le « train André Greipel »: l’année avant, Phil avait remporté 70% des victoires et André avait raflé le reste de la mise. Il est donc logique que la direction ait misé sur ce « cheval » (ou plutôt le Gorille). Et en dehors d’André, il y avait Jürgen Van den Broeck, toujours placé au Tour, Jelle Vanendert, dans les classiques wallonnes et Jürgen Roelandts dans les flamandes ».
Et le début de la campagne des classiques n’est guère glorieuse pour Lotto… « J’ai commencé par Majorque, puis juste après je termine 5e du prologue de la Ruta del Sol. C’est la première fois que je disposais d’un matériel de pointe pour le chrono. Autrefois, je me débrouillais un peu tout seul. Pour moi, les recruteurs ont d’ailleurs tout intérêt à donner la chance à des jeunes qui font des bons résultats avec du matériel moyen qu’avec des gars qui remportent des chronos avec du matériel de pointe, je pense que c’était un peu mon cas ».
Le directeur sportif de Gaëtan, Marc Sergeant, est épaté par la performance. « J’avais réussi à battre Maxime Monfort, qui était 7e, et Alejandro Valverde était dans des temps similaires, c’était incroyable, je n’en revenais pas moi-même. Je me souviens que Jelle m’avait dit, profite de ton talent pour te spécialiser dans le prologue, car c’est le genre d’épreuve qui offre une belle visibilité, cela te permet de porter rapidement tous les maillots de leader, il avait parfaitement raison ».
Par la suite, c’est Paris-Nice, qui correspond au début de l’hégémonie Sky, avec Bradley Wiggins. « Je termine 21e du prologue, et parvient à finir l’épreuve dans son entièreté, alors que le rythme était infernal. En Catalogne, je commence à coincer, le pire c’était cette étape dantesque, où il ne faisait qu’un 1 ou 2°: on partait à 800 m d’altitude, avec quatre cols au programme. Les organisateurs avaient finalement été contraints de stopper et annuler l’étape, mais j’avais dû abandonner, comme une cinquantaine de coureurs, dont Andy Schleck et Wiggins ».
« Je m’adjuge la classique d’ouverture en Wallonie »
Eu égard à ce début de saison catastrophique sur les toutes premières classiques, le staff décide d’aligner Gaëtan sur les Flandriennes. Et d’abord sur le GP Cerami…« Les rythmes imposés sur Paris-Nice m’avaient permis d’évoluer. Même quand j’étais lâché, j’arrivais à du 400 watts…donc quand j’arrive sur le Cerami, je sens directement la différence de niveau entre le World Tour et les autres courses UCI ». Malgré des attaques de Marco Marcato et Niki Terpstra dans le final, Gaëtan flingue tout dans le dernier kilomètre et remporte la course. « C’était juste énorme ! Je suis néo-pro chez Lotto et la veille de mon anniversaire, je m’adjuge la classique d’ouverture en Wallonie. Forcément, avec le début de saison un peu pourri, Sergeant était aux anges. En prenant ensuite un peu du recul, je me suis dit qu’entre le Pesant et ce succès, tout était allé très très vite ».
Gaëtan bosse bien dans la Flèche Wallonne avec Francis De Greef, dans la côte précédant la montée finale du Mur de Huy, en faveur de leurs leaders: Jelle Vanendert finit 4e, derrière Gilbert (victoire de Rodriguez). Jurgen Van den Broeck est 10e. Puis, le Fouchois prend part à son tout premier grand tour, le Giro. « Je roulais bien dans le prologue mais je tombe sur les routes humides du Danemark, qui accueillait le départ de l’épreuve. Ensuite, j’ai trainé un mal de dos tout au long des trois semaines. A cette époque-là, les budgets n’étaient pas les mêmes qu’aujourd’hui, et lorsque l’équipe était alignée sans grand leader, l’encadrement était minimal. Je n’ai donc pas réussi à récupérer ».
Tour de Suisse, de Pologne, puis une coupure qui fait du bien, car Gaëtan est « cramé ». A la reprise, il réalise le 5e chrono des championnats de Belgique de contre-la-montre, aux Lacs de l’Eau d’Heure. « Et en fin de saison, j’ai failli gagné la course de clôture de la saison belge, Putte-Kapellen. Après un TOP 20 à Paris-Tours, j’étais probablement le coureur le plus motivé (rires). Comme au Cerami, je m’échappe dans le dernier kilomètre, mais l’équipe Skill-Shimano fait le forcing, et je suis repris à 150 m de la ligne ».
La saison suivante s’enchaîne très vite. « Le public ne s’en rend pas vraiment compte mais notre vie était parfois assez dingue et je me retrouve au Tour du Gabon. L’équipe gagne quatre victoires d’étapes. Je termine 3e du général et…je chope une bactérie… Durant deux mois, les intestins ont vraiment morflé, pas moyen de trouver l’origine du mal. Du coup, je suis privé de Milan-San Remo ».
Gaëtan fait une croix sur le début de saison et revient en forme au mois de mai. « Je fais 5e au Tour de Norvège et je réalise un bon championnat de Belgique sur le parcours très difficile de la Roche (victoire de Stijn Devolder). 2013, c’était vraiment une année de crise pour le cyclisme. Cinq équipes, dont Landbouwkrediet, ou Saur-Sojasun, arrêtent leurs activités. Europcar galère, et dès le mois de juillet, tout le monde veut déjà être rassuré sur son avenir. Le mois suivant, Sergeant me fait savoir qu’il ne me gardera pas. A l’époque, mon pote Olivier Pardini était chez Verandas Willems. Au Tour de Lombardie, Laurent Mars me fait savoir qu’il doit boucler son effectif. En parallèle, Maxime Monfort m’avait dit que Saxo Bank (frères Schleck) s’intéressait à moi. Mais devant leur attentisme à trancher, je signe chez Verandas« .
De Kegel, « le jeune mage »
Dans ce nouvel environnement, Gaëtan s’épanouit: « J’y retrouve une ambiance familiale, une ambiance de potes. Humainement, c’était 10.000 fois mieux (sic). La première année, je me retrouve avec Gautier De Winter (décédé en 2019) , le meilleur directeur sportif que j’ai pu côtoyé au niveau humain, au niveau bien-être. Pour lui, un coureur, ce n’était pas un numéro » .
Quelques chutes en début de saison, mais dès le mois de mai, la grinta revient: « Je gagne la Flèche du sud, au Grand-Duché du Luxembourg, ou encore Romsée-Stavelot-Romsée…je m’amusais beaucoup sur ces petites courses… Sur certaines étapes des courses World Tour, parfois il ne se passait absolument rien durant 200 km, c’était usant psychologiquement. Par contre, sur ces petites courses 1.2, même si elles ne faisaient que 180 km, on se faisait la guerre du début à la fin. Pas de temps morts, tout le temps du mouvement: offensif dans l’âme, je me régalais ».
A la fin de la saison 2014, Gaëtan a des contacts avancés avec l’équipe continentale pro danoise Cult Energy, mais entretemps, chez Verandas Willems, arrive un vrai « mage » du cyclisme belge, Kristof De Kegel (qui gère aujourd’hui les performances sportives de l’équipe Alpecin-Fenix): « Je décide de rester… un choix judicieux, car Verandas Willems 2015, pour moi, c’est l’extase. Un mélange de coureurs flamands et wallons, on était tous des frères. Et De Kegel y était pour beaucoup. Avec Dimitri Claeys, Olivier Pardini ou encore Jérôme Gilbert et Dries De Bondt (l’actuel champion de Belgique) ».
Du stage structuré à merveille par De Kegel aux résultats, tout est source de satisfaction pour Gaëtan: « Au final, l’équipe termine 5e de l’UCI European Tour, avec un budget d’un million et demi, devant le groupe Wanty qui disposait déjà de trois millions ». Gaëtan termine 7e du classement final de cet European Tour, il remporte cinq victoires, dont le prologue du Tour du Portugal, mais aussi le classement final du Tour du Frioul-Vénétie-Julienne, finit sur le podium du Tour de Belgique et 4e du championnat de Belgique.
« Des souvenirs terribles: on faisait le métier à fond, très sérieusement, mais dans une ambiance de feu. On a gagné presque tous les contre-la-montre par équipes auxquels on a pris part… Avec De Kegel, c’était réglé comme une horloge: j’ai beaucoup appris de lui dans la manière de gérer une équipe. C’est un véritable « performance manager », comme il en existe aujourd’hui de manière bien plus systématique. Un mec qui a cette capacité à analyser l’équipe pour améliorer les paramètres et encore progresser. Le meilleur investissement que cette équipe ait pu faire ».
Manifestement, l’homme l’a marqué: « En football, vous avez beau avoir les meilleurs joueurs du monde dans l’équipe, si vous ne savez pas comment coordonner le tout, vous n’en retirerez rien, et c’est ce que Kristof était capable de faire. Mettre le groupe et les coureurs en confiance, faire ressortir ce qu’il y a de meilleur. Empêcher les spirales négatives, car vous savez, dans le cyclisme, cela peut aller très vite… un jour, vous êtes sur le toit du monde, et deux semaines plus tard, au plus bas« .
Et pourtant, à la fin de la saison, Gaëtan va quitter Verandas Willems. « L’équipe restait continentale, et avec Dimitri Claeys, nous avions encore l’ambition d’évoluer dans une conti pro… Dimitri venait de finir 3e à l’Europe Tour, et l’âge avançant, il espérait encore franchir un pallier, notamment pour pouvoir courir le Tour des Flandres. Un pincement au coeur, nous sommes partis, mais en excellents termes, car ils comprenaient notre situation ». Dimitri et Gaëtan rejoignent Wanty Groupe Gobert.
#Ride for Antoine
Mais ce début d’année 2016 est déjà terni par une lourde chute. « Au Tour de Valence, j’occupais une bonne 20e place au général, avec des formations comme Sky, Astana, etc., puis lors d’une étape de montagne, je chute dans une descente. Je me prends le rail de sécurité… on me recoud à 1200 mètres d’altitude, quinze point de suture dans la jambe… une vraie boucherie »
Tenace, le coureur de Wanty revient au Tour de Catalogne, après un stage en montagne. « J’avais vraiment d’excellentes sensations… je finis 3e d’une étape difficile remportée par Wout Poels, en prenant la 2e place d’un groupe où se trouvaient Dario Cataldo et Steven Kruiswijck (qui fera ensuite un excellent Giro). Je me sentais chaud pour les classiques wallonnes qui approchaient « . Et puis…le drame… « Le dernier jour de course, Antoine (Demoitié) décède à la suite d’une chute en course, à Gand-Wevelgem, c’est l’effondrement total, le pire moment de ma carrière, le pire moment de ma vie…j’ai pleuré trois jours sans m’arrêter« … En nous en parlant, Gaëtan craque… « Je n’en parle pas souvent…c’est tellement dur »
Une immense amitié réunissait les deux garçons. Nous nous entraînions tous les jours ensemble. C’est le vélo qui nous a réuni, mais cette connexion entre nous, elle allait bien au-delà de notre métier et de notre passion. Depuis le Pesant, nos parcours ont évolué en parallèle. Dans l’équipe Wallonie-Bruxelles, je l’aidais, car ce n’était pas simple pour lui, et puis quelle joie de se retrouver à nouveau chez Wanty… L’avenir était à nous, lui sur les flandriennes, moi sur les ardennaises… »…
Et Gaëtan est obligé de vite digérer ce terrible malheur… « C’était tellement difficile de se remettre en selle, mais avec Hilaire (Van der Schueren), pas le choix… c’est la mentalité à l’ancienne…faut continuer, malgré tout, à aller nourrir les bêtes... Deux heures après l’enterrement d’Antoine, je suis dans le TGV pour le circuit de la Sarthe. En me concentrant sur la course, je termine 5e du classement final ».
Gaëtan fait l’impasse sur l’Amstel Gold Race que son équipier italien Enrico Gasparotto remporte dans une atmosphère émotionnelle particulièrement chargée. Sur la ligne, son geste d’hommage à Antoine est terriblement poignant. « Ce mec est extraordinaire, il avait même voulu interrompre sa préparation en vue des classiques, pour venir à l’enterrement d’Antoine ».
A la Flèche, Gaëtan saute dans Cherave et pour Liège-Bastogne-Liège, il se sent regonflé à bloc…pour Antoine #Riding for Antoine. « Une Doyenne avec la neige, à la dure, au mental, comme j’aime… je passe toutes les côtes avec les meilleurs, même dans la Redoute, alors qu’à l’époque de Lotto, c’est là que je sautais…de l’équipe, il ne restait plus que Gasparotto et moi dans le final ». Ce dernier lui donne ses mitaines et Gaëtan glisse tous les survêtements dans son dos, dans la descente vers le pied de la Roche aux Faucons, et puis, l’impensable se produit: « Les vêtements tombent dans ma roue arrière et se coincent, alors que je suis en tête du peloton des meilleurs, au pied de la côte, ma roue se bloque. Je suis obligé de m’arrêter et lorsque je peux repartir, c’est Tosh Van der Sande, qui avait fini son job pour l’équipe Lotto, qui me pousse…un super beau geste de sa part ».
Sans savoir ce qu’il aurait pu réaliser en fin de compte, la déception dans l’âme, Gaëtan s’en va au Tour de Romandie. « Par après, Hilaire me laisse enfin souffler, après un début de saison inimaginable, il me laisse quartier libre pour préparer le Tour de Belgique, et je fais cela plutôt bien… » Pourtant, la poisse semble avoir choisi son camps cette saison: « Deux jours avant le Tour de Belgique, je dois jouer le bouche-trou dans une coupe de France, il manque un coureur dans l’équipe pour le GP de la Somme. Après cinq kilomètres de course, dans un long faux-plat descendant, c’est le carambolage, je tombe avec le tibia sur le plateau de 53 dents.…tout est ouvert, on m’embarque à l’hosto, avec Romain Feillu…pas de Tour de Belgique ».
En fin de saison, Gaëtan revient encore aux affaires. Il termine 9e du Tour du Luxembourg… « mais avec tous ces arrêts, il me manque chaque fois le petit plus pour gagner ».
Le bide Nuyens…
En juillet, Kristof De Kegel revient vers Gaëtan, pour lui proposer de revenir chez Verandas Willems, qui doit franchir le cap de la conti pro. « Une équipe dirigée par l’ex-coureur pro Nick Nuyens, et qui miserait sur les sprints de Timothy Dupont. « Kristof me parle de la nouvelle Sky, de gros budgets, qu’il a les mains libres pour faire ce qu’il veut ». De son côté, Dimitri Claeys hésite, et finit par signer un contrat de deux ans avec Cofidis. « Avec le recul, il a bien fait« .
Gaëtan revient donc chez Verandas Willems, qui officie avec Wout Van Aert comme jeune leader, Dupont qui sort d’une excellente saison, Huub Duyn et le Fouchois. Et c’est…la catastrophe. « La pire année qui pouvait exister…avec les déboires de Nuyens, on pourrait écrire un livre entier. Je pense que c’est une des pires escroqueries du cyclisme belge. Durant deux ans, son seul but, je pense, a été de se mettre un maximum d’argent dans les poches. Il s’est mis tous les sponsors à dos ». Et selon Gaëtan, les dégâts ont été majeurs: « A part Van Aert, aucun coureur n’a retrouvé de contrat par la suite. Après sa chute au Tour de France, Wout m’avait contacté pour que je vienne témoigner dans le procès qu’il avait avec Nuyens. Et Wout est resté très solidaire avec le groupe, un vrai gentleman. Même Kristof De Kegel avait décroché avec les frasques de son manager. On avait donné les pleins pouvoirs à quelqu’un d’incompétent, et ça c’est grave ».
Cette malheureuse mésaventure pousse alors Gaëtan à mettre en marche son projet professionnel d’après-carrière dès le mois de mai… même s’il remontera encore sur un vélo pour participer à des courses.
2 Commentaires
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croes
Talentueux, courageux. Une carrière avortée. Nous avions tant de plaisir à suivre ses exploits. La perte d’Antoine a été très pénible pour Gaëtan. Après ces différents deboirs ,heureusement il a su rebondir .Concept Performance Cycling est a présent son entreprise. Bravo Gaetan.
Crochet Paulin
Félicitations pour ton courage.