Grimpeurs et puncheurs à la fête « entre les deux mers »
De la mer tyrrhénienne et l’Adriatique, le parcours de la 57e édition de Tirreno-Adriatico a été dévoilé. La plus célèbre des courses à étapes italiennes, derrière le Giro, présente cette année le dénivelé le plus important de son histoire: 14.000 mètres, entre le 7 et le 13 mars.
La course débutera par un contre-la-montre d’environ 14 kilomètres à Lido Di Camaiore (Lucques), en Toscane. Et la route s’élèvera dès le deuxième jour avec une étape vallonnée entre Camaiore et Sovicille (219 km). Une respiration pour les sprinters, lors de la 3e étape, qui mènera le peloton de Murlo à Termi, sur 170 km.
Avant d’attaquer l’étape qui devrait s’avérer décisive, les deux étapes suivantes sont dessinées pour les puncheurs et baroudeurs, avec des arrivées en côte à Bellante et Fermo. Arrive ensuite le plat de consistance: Apecchio-Carpegna, au cours de laquelle les grimpeurs pourront s’en donner à coeur joie sur les pentes du Monte Carpegna (Pesaro/Urbino), dans les Marches.
Enfin, le traditionnel chrono de San Benedetto del Tronto, est remplacé cette année par une courte étape en ligne, dévolue aux sprinters.
L’an dernier (après les victoires de Primoz Roglic et de Simon Yates), le double vainqueur du Tour, Tadej Pogacar, s’y était imposé devant notre compatriote Wout Van Aert, et l’Espagnol Mikel Landa. « Pogi » y sera de retour alors que Wout s’alignera sur Paris-Nice. Par contre, Remco Evenepoel (Quickstep) y est bien annoncé. Dans l’espoir de se montrer digne de ses illustres prédécesseurs, dont Greg Van Avermaet, vainqueur en 2016 devant Peter Sagan, ou d’un certain Roger De Vlaeminck, recordman de victoires, avec pas moins de six succès, là où Eddy Merckx n’a étonnamment pu faire mieux qu’une 2e place, justement derrière le « Gitan », en 1976.
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